Les quartiers dangereux à éviter en Guadeloupe : le guide complet en 2025

La Guadeloupe attire chaque année de nombreux visiteurs séduits par ses plages paradisiaques, ses paysages exotiques et son ambiance caribéenne incomparable. Pourtant, derrière cette carte postale idyllique, certaines zones à éviter présentent un niveau d’insécurité supérieur à la moyenne du département. Si nous souhaitons explorer l’île ou envisager de nous y installer, il est essentiel de s’informer sur les quartiers dangereux en Guadeloupe, régulièrement cités dans les faits divers locaux.

Dans cet article, voici un tour d’horizon de ces secteurs où criminalité, délinquance et interventions policières rythment parfois le quotidien.

Quartiers Bas-du-Fort et Grand-Camp

Le quartier Bas-du-Fort figure régulièrement parmi les quartiers dangereux de Pointe-à-Pitre. L’ambiance y est animée mais marquée par une présence soutenue de la police, en raison notamment de la délinquance liée à la drogue et à la prostitution. Les habitants doivent composer avec des nuisances nocturnes et un climat parfois tendu, accentuant le sentiment d’insécurité.

À proximité, Grand-Camp n’échappe pas à cette réputation de zone à éviter, surtout pour les personnes peu familières du quartier. La présence de bandes organisées, les vols à la tire et quelques braquages ont contribué à forger une image persistante d’insécurité. Malgré les efforts des forces de l’ordre, plusieurs incidents rappellent que la vigilance reste de mise. Rappelons qu’à Montréal, certains secteurs comme les quartiers à éviter à Montréal font aussi l’objet d’une attention particulière quant aux questions de sécurité urbaine.

Quartiers Bergevin et Lacroix

Le quartier Bergevin connaît ponctuellement des épisodes de tension et des affrontements. Les interventions policières témoignent de la difficulté à lutter efficacement contre le trafic de stupéfiants dans cette zone très surveillée de Pointe-à-Pitre. Ce secteur revient régulièrement dans les chroniques de faits divers.

Du côté de Lacroix, les problèmes sont similaires. Nous notons une augmentation des incivilités et de l’insécurité. Parfois, policiers et résidents tentent ensemble de pacifier le quartier, mais la délinquance demeure un défi constant pour la communauté locale.

Quartiers Grand-Camp et Raizet

Grand-Camp, partagé entre Pointe-à-Pitre et Les Abymes, demeure en permanence sous surveillance à cause de fréquents faits de violence, petits trafics, cambriolages et bagarres. Ce quartier figure systématiquement sur la liste des zones à éviter pour les personnes non averties.

Le Raizet souffre également d’une mauvaise image, alimentée par des affaires régulières de stupéfiants et la présence de petites bandes organisées. Les événements violents qui s’y produisent entraînent des opérations de police répétées, pourtant la perception d’insécurité reste bien ancrée chez de nombreux habitants.

Quartiers Dothémare et Boisripeaux

Dans le Boisripeaux, qui mêle commerces et habitations, nous observons des problèmes récurrents de vol et de dégradations. L’ambiance peut rapidement devenir pesante selon l’heure et la zone, poussant certains à éviter ce quartier après la tombée de la nuit.

Dothémare partage une réputation similaire. Des réseaux illicites opèrent discrètement, tandis que des actes de délinquance et des difficultés sociales perturbent la tranquillité recherchée par les habitants. La police multiplie les patrouilles, mais ne parvient pas toujours à enrayer ces phénomènes.

Quartiers Moudong et Destrellan

Le quartier Moudong, très étendu et peuplé, a connu ces dernières années plusieurs affaires retentissantes liées aux stupéfiants et aux vols. Certains dénoncent également l’apparition progressive de la prostitution dans cette partie de la commune, ce qui nuit à sa réputation.

Du côté de Destrellan, proche du grand centre commercial, la concentration de visiteurs attire régulièrement des voleurs. Vols à l’étalage, agressions opportunistes et cambriolages nocturnes figurent souvent dans les rapports de la police, créant un climat de méfiance chez les résidents.

Quartiers Petit-Pérou et Fond Sarail

À Petit-Pérou, la cohabitation parfois difficile entre différents groupes et les vieilles querelles territoriales nourrissent un certain sentiment d’insécurité. Même si la majorité des journées se déroulent sans incident majeur, les habitants restent particulièrement vigilants.

Fond Sarail subit lui aussi des épisodes de violence isolée ou des accès soudains de tension, relayés par la presse locale. Ces faits alimentent la réputation négative du quartier, considéré comme un endroit à éviter pour ceux qui ne le connaissent pas bien.

Sainte-Rose, Basse-Terre et Morne-à-l’Eau

En dehors de l’agglomération pointe-à-pitrienne, d’autres communes sont touchées par l’insécurité croissante dans certains secteurs. Souvent moins médiatisées, ces zones sensibles suscitent parfois la surprise ou l’inquiétude chez les habitants comme chez les touristes peu informés :

  • Sainte-Rose : certaines parties du centre-ville font face à une hausse des violences urbaines, liées à des querelles de voisinage ou au trafic de stupéfiants. De petites bandes organisées créent un climat d’insécurité inédit pour la région.
  • Basse-Terre : la préfecture a récemment été secouée par plusieurs affaires de cambriolages et d’affrontements entre jeunes. Les autorités y ont renforcé la présence policière dans les quartiers les plus exposés, même si la prudence reste de mise.
  • Morne-à-l’Eau : de manière plus sporadique, le bourg signale des délits routiers, des vols et des rixes nocturnes. Les habitants craignent une aggravation de la situation si aucune action concrète n’est entreprise à court terme.

Dans toutes ces villes, la police renforce sa présence autour des quartiers difficiles, tandis que les dispositifs sociaux tentent de freiner la progression de l’insécurité. Malgré ces mesures, beaucoup préfèrent éviter certains secteurs dès la nuit tombée, convaincus que la prudence et l’information restent essentielles pour circuler sereinement en Guadeloupe.

Comparatif des quartiers dangereux de Guadeloupe à éviter

Ville/Commune Quartiers dangereux identifiés Types de faits recensés
Pointe-à-Pitre Bas-du-Fort, Grand-Camp, Bergevin, Lacroix Criminalité, stupéfiants, prostitution, vols
Les Abymes Raizet, Dothémare, Boisripeaux, Grand-Camp Délinquance, cambriolages, trafic
Baie-Mahault Moudong, Destrellan, Petit-Pérou, Fond Sarail Vols, violences, insécurité
Sainte-Rose Centre, quartiers périphériques Rixes, vol, trafic
Basse-Terre Centre, faubourgs Cambriolages, affrontements, dégradations
Morne-à-l’Eau Bourg et axes principaux Violences, délits routiers

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