Choisir un secteur où poser ses valises à Besançon suscite toujours des interrogations, notamment en matière de sûreté et de qualité de vie au quotidien. La ville, réputée pour son patrimoine historique et son cadre agréable, présente pourtant d’importantes disparités selon les différents quartiers.
Certains secteurs, identifiés comme quartiers sensibles, connaissent des problèmes récurrents liés à l’insécurité, à la délinquance ou encore au trafic de drogue. Il est donc essentiel de bien se renseigner avant de choisir où habiter ou sortir, que nous recherchons un environnement paisible ou une vie nocturne animée sans désagrément.
Dans cet article, voici une présentation détaillée des principaux quartiers à éviter à Besançon, avec un focus sur leurs spécificités.
Quartier Planoise
Planoise arrive systématiquement en tête lorsque nous évoquons les quartiers à éviter à Besançon. Situé à l’ouest, ce secteur fait souvent parler de lui du fait de faits divers, d’incivilités fréquentes et d’un sentiment global d’insécurité ressenti par de nombreux habitants. Le terme « quartier sensible » s’applique parfaitement ici tant les problématiques de délinquance restent très présentes.
Au quotidien, la vie à Planoise peut être compliquée. Plusieurs résidents soulignent la présence visible de trafics de drogue, surtout en soirée, ce qui impacte fortement l’ambiance générale. Les interventions policières y sont régulières, ce qui contribue à installer un climat particulier, parfois pesant, et dissuade certains de circuler dans le quartier après la tombée de la nuit.
Marqueurs d’insécurité à Planoise
De nombreux indicateurs attestent de l’insécurité persistante à Planoise : nombre élevé de cambriolages, points de deal visibles et actes répétés de vandalisme. Le tableau ci-dessous illustre ces phénomènes.
Type d’incident | Fréquence signalée | Période prédominante |
---|---|---|
Cambriolages | Élevée | Nuit |
Trafics de stupéfiants | Très fréquent | Toute la journée |
Incivilités (tags, dégradations…) | Moyenne à élevée | Soirée |
Malgré les efforts des autorités pour redynamiser le secteur, la réputation de Planoise reste ternie par ces difficultés. Nous comprenons ainsi qu’il figure parmi les quartiers à éviter pour ceux recherchant un cadre paisible ou familial. Pour mieux comprendre comment cette réalité s’exprime dans d’autres villes moyennes françaises, intéressons-nous également aux quartiers à éviter à Pau, qui présentent des caractéristiques similaires en matière d’insécurité urbaine.
Cependant, il existe aussi à Planoise des équipements sportifs, des centres culturels et des infrastructures scolaires appréciés. Diverses initiatives publiques tentent d’améliorer la situation, mais le chemin vers un climat plus serein demeure long.
Quartier Clairs-Soleils
Le quartier Clairs-Soleils, situé au nord-est de Besançon, porte également l’étiquette de quartier difficile. Malgré plusieurs programmes de rénovation urbaine visant à améliorer le cadre de vie, certaines problématiques perdurent, notamment autour de la petite criminalité et des incivilités. Les résidents font souvent état de nuisances dans les parties communes et près des arrêts de bus, renforçant le sentiment d’insécurité. Si nous souhaitons comparer la situation bisontine à celle de grandes villes universitaires, il peut être éclairant de consulter une analyse des quartiers à éviter à Rennes, un autre exemple significatif de diversité urbaine.
En soirée, nous observons parfois des signes de trafics discrets et une atmosphère source d’inquiétude pour ceux désirant vivre dans un quartier calme. Ce contexte explique pourquoi Clairs-Soleils reste cité parmi les secteurs à éviter.
Évolution récente de Clairs-Soleils
Il faut reconnaître que Clairs-Soleils a changé de visage grâce à la rénovation de logements et d’espaces publics, ce qui attire aujourd’hui de jeunes familles et favorise la mixité sociale. Néanmoins, l’insécurité demeure un obstacle, particulièrement en périphérie, là où la surveillance reste limitée. L’image globale du quartier ne doit cependant pas occulter la dynamique positive qui anime certains îlots.
Quelques rues bénéficient d’une réelle tranquillité, surtout en journée. L’ensemble du quartier n’est donc pas uniformément touché par la délinquance, et la réalité varie fortement d’un secteur à l’autre.
Quartier Grette-Butte
Le quartier Grette-Butte, proche de la gare Viotte et du centre-ville, attire étudiants et actifs grâce à ses loyers abordables et sa forte animation urbaine. Toutefois, il ne faut pas négliger les inconvénients liés à l’insécurité dans certaines rues : bagarres tardives, nuisances nocturnes ou rassemblements pouvant dégénérer. Cette situation incite à bien s’informer avant de s’y installer.
La vie nocturne y est vivante, avec de nombreux bars et restaurants populaires. Mais cette attractivité engendre parfois tapages, alcoolisation excessive ou petites incivilités, créant un climat parfois tendu pour les riverains lors des soirées animées :
- Bruit important jusque tard dans la nuit
- Dégradations légères sur la voie publique
- Présence ponctuelle de petits trafics
Certains microquartiers voisins offrent toutefois une ambiance plus calme, voire résidentielle. Explorer les environs permet souvent de trouver des poches tranquilles tout en profitant de la proximité du centre-ville.
La clé consiste à croiser plusieurs critères : distance à l’hypercentre, niveau d’animation, type de voisinage et réputation exacte de chaque rue.
Quartier Palente-Orchamps
Le vaste ensemble de Palente-Orchamps mêle bâtiments collectifs et artères commerçantes. Ce secteur est souvent classé parmi les quartiers sensibles de Besançon, subissant diverses formes de délinquance et quelques affaires de trafic de drogue. L’insécurité y varie beaucoup selon les zones et les moments de la journée.
Nous constatons un contraste marqué entre les parties exposées aux incivilités et celles proches d’écoles ou de parcs, qui respirent une certaine sérénité. Les regroupements houleux et trafics de stupéfiants au pied des tours alimentent la mauvaise image du quartier, même si la grande criminalité organisée y semble moins présente qu’ailleurs.
Un point positif réside dans la mobilisation des associations locales, qui entretiennent un fort lien social et rendent possible la cohabitation malgré les défis. De nombreuses familles apprécient la diversité des équipements publics, l’offre scolaire et la proximité du centre-ville, faisant de Palente-Orchamps un secteur aux multiples visages.
Comme souvent à Besançon, il convient de bien cibler son lieu de résidence pour profiter d’une vie tranquille et éviter les axes plus mouvementés.
Comment bien choisir son quartier à Besançon ?
En conclusion, Besançon propose des quartiers très contrastés. Certains affichent de vrais problèmes d’insécurité et de délinquance (Planoise, Clairs-Soleils, Grette-Butte ou Palente-Orchamps), tandis que d’autres sont largement reconnus pour leur tranquillité. Si votre priorité va au calme, des secteurs comme Saint-Ferjeux, Bregille, Velotte ou Montboucons sont régulièrement cités parmi les quartiers recommandés pour leur atmosphère apaisée et leur proximité avec l’hypercentre.
Voici quelques repères utiles pour orienter votre choix :
- Opter pour l’hypercentre garantit une animation soutenue mais nécessite une vigilance accrue la nuit
- Privilégier les faubourgs résidentiels assure davantage de sérénité, idéal pour une vie de famille
- Certaines zones rénovées dans les quartiers sensibles peuvent offrir un compromis intéressant pour les citadins avertis
Distinguer les quartiers à éviter des secteurs plus paisibles demande attention et investigation. Sur place, la réalité varie souvent d’une rue à l’autre. Prendre le temps de visiter, échanger avec les habitants et comparer plusieurs options reste la meilleure stratégie pour trouver le quartier qui répondra vraiment à vos attentes à Besançon.