Achat d’un bien immobilier : quelles formalités réaliser pour un investissement sécurisé en 2025 ?

Acheter sa résidence principale constitue, pour de nombreux particuliers, l’aboutissement d’un projet espéré depuis plusieurs années. En effet, devenir propriétaire permet de se constituer un patrimoine durable, de ne plus dépendre d’un contrat de location, mais également de construire son propre cocon familial.

Mais un achat immobilier, s’il est mal mené ou difficilement géré, peut rapidement se transformer en source de stress et générer de nombreuses difficultés, autant financières que matérielles. Entre les démarches administratives, les vérifications légales, les engagements bancaires ou encore les assurances, mieux vaut être bien préparé. Voici quelles sont les formalités à ne pas négliger pour sécuriser son investissement immobilier.

Souscrire la bonne assurance emprunteur

Par définition, une assurance emprunteur est une protection qui protège, à la fois, le préteur (l’organisme de crédit) et l’acheteur. Plus particulièrement, elle permet de garantir le remboursement des mensualités à l’établissement, dans le cas où, l’emprunteur ne serait plus en mesure de procéder aux versements. Plusieurs événements peuvent mener à une telle situation, comme, par exemple, la perte d’un emploi, une invalidité de travail ou le décès du signataire du contrat.

Lorsque vous souscrivez un crédit auprès d’une banque, cette dernière peut exiger que vous preniez une assurance emprunteur. Toutefois, bien que celle-ci apporte une sécurité à vos investissements, elle engendre des frais supplémentaires. De ce fait, avant de vous engager, n’hésitez pas à demander des informations sur l’assurance de crédit immobilier auprès de plusieurs organismes. En effet, vous pouvez opter pour l’assurance de votre banque ou vous tourner vers une autre institution.

En choisissant un contrat d’assurance adapté à vos besoins, à votre situation et à votre budget, vous sécurisez davantage votre investissement immobilier.

Vérifier le titre de propriété et les diagnostics techniques

Avant de finaliser tout achat, vérifier que le vendeur soit bien le propriétaire de la maison ou de l’appartement est une formalité à ne surtout pas négliger. Cela passe par la vérification du titre de propriété. Cette dernière sera réalisée par le notaire.

De plus, la loi impose au vendeur de faire réaliser plusieurs diagnostics immobiliers obligatoires lors de la mise en vente d’un bien. Ceux-ci sont regroupés dans le Dossier de Diagnostic Technique (DDT). Plus précisément, ces documents informent l’acheteur sur l’état du logement, au niveau de la performance énergétique (DPE), de la présence ou non d’amiante, de plomb, de l’état de l’installation électrique ou du gaz ou encore des risques géologiques. Outre le fait de faire preuve de transparence envers l’acheteur, ces diagnostics permettent également de pouvoir évaluer le coût des travaux potentiels.

Ainsi, prenez le temps de lire attentivement ces documents et de poser des questions au vendeur ou au notaire.

Signer un compromis de vente en toute connaissance de cause

signer un compromis de vente en toute connaissance de cause

Quelques mois avant de signer l’achat d’un bien immobilier, le vendeur et l’acheteur doivent se rencontrer pour signer un compromis de vente. Plus spécifiquement, il s’agit d’un contrat préalable qui engage les deux parties. Il fixe les conditions de la vente (prix du bien, conditions suspensives…) et marque un premier engagement juridique.

Une fois signé, vous disposez d’un délai de rétractation de 10 jours pour changer d’avis. Lisez chaque clause avec attention, car certaines peuvent vous engager durablement, notamment celles liées à l’obtention du prêt.

Faites appel à un notaire pour la signature de cet acte afin de bien sécuriser vos engagements.

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