Quand bien même la seconde a pu se rapprocher de la première au fil du temps, la location nue et la location meublée ne restent toutefois pas les mêmes. Autrement dit, il existe des paramètres spécifiques à travers lesquels l’on peut facilement différencier l’une de l’autre. Parmi ceux-ci, voici les plus essentiels !
Sur le plan fiscal
Outre le fait que le régime fiscal diffère selon qu’il s’agisse d’une location nue ou d’une location meublée, il existe quand même pour les 2 cas, 2 modes d’imposition. Il s’agit de la taxation au réel des revenus locatifs en fonction du LMNP, et de la taxation forfaitaire des revenus locatifs.
La taxation au réel des revenus locatifs
En nu comme en meublé, il faut déduire les frais et charges des loyers dans le cas de la taxation au réel des revenus locatifs. Tout compte fait, la logique est la même pour les deux types de location, en dépit même du LMNP.
En outre, l’avantage de ce régime lorsque vous générez du déficit dans le cas d’une location nue, c’est de pouvoir l’imputer sur votre revenu global. De l’autre côté, c’est-à-dire dans le cas d’une location meublée, l’imputation n’est possible que si le loueur n’a pas opté pour le statut du LMNP. Entre autres, c’est sans coup férir l’occasion de découvrir le LMNP en question.
La taxation forfaitaire des revenus locatifs
L’abattement forfaitaire est plus élevé en meublé qu’en nu. La belle preuve, en meublé, il est de 50 % tandis qu’en nu, 30 %. De plus, le plafond des loyers à ne pas dépasser pour déclarer au forfait est plus élevé en meublé qu’en nu.
Il n’est toutefois pas tout raisonnable de croire qu’en choisissant l’imposition forfaitaire le meublé est plus attractif, parce que cette seule différence n’est point suffisante. En réalité, les revenus des locations meublées sont soumis à la contribution économique territoriale, contrairement à ceux des locations nues.
Étant alors donné que c’est un impôt local, son montant peut varier d’une ville à l’autre. Vous pouvez à ce sujet vous renseigner auprès de votre centre des impôts pour en savoir plus, selon que vous êtes soumis ou non au LMNP.
Les meubles
Les meubles constituent un paramètre majeur de différence entre une location nue et une location meublée. Dans chacun des cas, il y a des nuances dont il faut avoir connaissance.
Le cas d’une location meublée
Pour que le logement que vous louez soit considéré comme meublé, il doit contenir tous les meubles inhérents à votre bonne vie au quotidien. Il faudra alors prendre en considération le coût d’achat desdits meubles. Entre autres, vous n’aurez simplement qu’à consulter les annonces de locations meublées dans le voisinage, si vous entendez vous faire une idée des loyers en meublé.
En outre, il ne faut pas perdre de vue que, lorsque le besoin de changer les meubles ou les appareils électroménagers fournis au locataire se fait sentir au cours de bail, la charge revient au propriétaire, et non au dit locataire.
Il en est de même pour le logement lui-même, s’il y a quelque chose à réparer ou à rénover du fait de la vétusté. Parlant de réparation ou de rénovation, Piros est la meilleure solution.
Le cas d’une location nue
Il faut préciser qu’en location nue, vous avez bel et bien la possibilité d’équiper votre logement comme bon vous semble. En effet, bon nombre de bailleurs proposent des cuisines bien équipées, voire même avec un canapé-lit.
C’est alors qu’il faut indiquer qu’en dépit même de tout cela, la location demeure qualifiée de nue. Pour la simple raison, le logement n’est pas intégralement équipé comme il devrait l’être en meublé.
L’intérêt donc à ce sujet, c’est bien évidemment de rendre la location plus attractive, afin de trouver plus facilement un locataire. Dans le même contexte, cela permet d’éviter des navettes fatigantes avec du mobilier de gros volume.
La durée des baux classiques
La durée du bail demeure également un autre paramètre essentiel de différenciation d’une location nue par rapport à celle meublée. En location meublée, le bail classique est de 1 an. Mais dans le cas d’une location nue, il y a une nuance à apporter.
La durée prend en compte 3 années, y compris si le locataire possède le bien via une SCI familiale. En revanche, s’il possède le logement via une autre personne morale, le bail s’étend alors sur 6 ans.
Pour l’un ou l’autre des deux types de location, lorsque le bail arrive à son terme, il se reconduit tacitement pour la même durée. Autrement dit, cela se fait automatiquement sans avoir besoin d’écrire au locataire, ou encore de faire un nouveau bail.