Investir en SCPI permet d’acheter des parts d’actifs immobiliers auprès de sociétés de gestion et de percevoir des loyers au prorata de la somme investie. Cet investissement connait un vrai succès auprès des français depuis quelques années déjà, car le taux de rendement, pour certaines d’entre elles peut avoisiner les 6%. Pourtant, il y a différents types de SCPI et il est important de comprendre, en fonction de ses attentes, comment peut se passer la défiscalisation.

Défiscalisation de SCPI : comment ça se passe ?

Quand on veut payer moins d’impôt, il est normal de se tourner vers la SCPI défiscalisante (que l’on peut trouver également sous l’appellation de SCPI fiscale). On peut en trouver trois types avec un fonctionnement de défiscalisation SCPI différent, d’où l’importance de bien les comprendre pour faire son choix dans les meilleures conditions.

Le dispositif Pinel est un produit défiscalisant assez connu des français qui souhaitent réduire leur montant d’imposition. Pourtant, il peut être difficile pour un épargnant d’avoir assez de liquidités pour acheter un bien immobilier classique. Il est tout à fait possible de bénéficier du dispositif par le biais d’une SCPI du même nom (SCPI Pinel) qui offre une défiscalisation au prorata de la durée de mise en location du bien et sur la base du montant souscrit. Ainsi, un appartement mis en location pendant 6 ans permet au propriétaire de parts de SCPI de bénéficier d’une réduction d’impôt de 12%. S’il opte pour une durée plus longue, ce qui est dans son intérêt, soit 12 ans au maximum, la réduction passe à 21%

SCPI et défiscalisation : comment faire ?

Autre choix possible de SCPI défiscalisante : la SCPI Déficit foncier. Sous couvert de conserver ses parts de SCPI pendant une durée minimale de 3 ans, le propriétaire peut, chaque année déduire certaines charges (travaux de rénovation ou d’amélioration, entretien…) sur un actif immobilier à rénover. Avec ce type de SCPI la réduction fiscale peut aller jusqu’à 10 700 euros par an au maximum.

Enfin, dernier choix de SCPI possible pour en tirer profit, au niveau fiscal : la SCPI Malraux qui vise principalement des biens historiques qui sont à rénover. Comme la précédente, l’acheteur des parts doit les conserver pendant un certain temps au sein de la SCPI, pour pouvoir prétendre à une réduction d’impôts allant jusqu’à 18%. Les contribuables soucieux du patrimoine français auront sans doute à cœur de faire une bonne action, en plus de pouvoir compter sur une déduction d’impôt.

Comme chaque investissement financier, celui en SCPI comporte une certaine part de risque. Il faut aussi avoir conscience que l’achat de parts dans des actifs sous-tend le plus souvent de les conserver pendant plusieurs années, pour que la déduction fiscale soit réellement intéressante.

Des guides comparatifs, notamment sur Internet, permettent d’en savoir un peu plus sur chaque type de dispositif pour en comprendre les avantages, les inconvénients et ainsi faire le choix le plus opportun, en fonction de ses possibilités financières, mais aussi de ses attentes fiscales.